Le divertissement, nouvel opium du peuple ?
Les 223 millions d’abonnés à Netflix à travers le monde – sans compter le nombre d’utilisateurs réels derrière chaque compte – prouvent notre dépendance à des objets culturels qui s’imposent à nous et nous rendent accros.
Le streaming : anatomie d’un dealer
En proposant des contenus dépeignant une même conception du monde, Netflix, Disney+ et Amazon Prime, nous vendent de l’émotion prémâchée dont nous ne pouvons plus nous passer. Leur but : satisfaire leurs clients. Leur moyen : permettre de visionner des films et des séries aux thèmes les plus universels qui soient avec le moins de contraintes possibles. Plan de bataille à la McDonalds, on adapte une offre universelle à des particularismes de surface. Les séries françaises Netflix sont à notre culture ce que le “McBaguette” est au jambon beurre : une tartufferie.
Cela étant dit, ce qui nous intéresse tout particulièrement, c’est comment cette culture devenue divertissement, en arrive, par une recherche illusoire d’innovation, à produire des contenus qui perpétuent l’entretien de nos plus bas instincts ?
“Passion addiction” ?
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